Le site des Vieilles Vignes a fait l’objet d’une fouille préventive réalisée à la fin de l’hiver 2010. Environ 700 structures d’extraction du silex ont été identifiés sur 9 000 m2. Une centaine ont été intégralement traitées par des moyens mécaniques et/ou manuels puis intégralement tamisées ; les autres ayant été contrôlées mécaniquement. Ces structures sont essentiellement composées de fosses et surtout de puits liés à l’extraction et l’exploitation sur place des silex coniaciens. La profondeur variable des structures, n’excédant jamais 3 m, s’explique par la localisation des deux principaux bancs de silex exploités par les néolithiques.
La mise en forme de haches sur place est attestée par la découverte d’une très abondante industrie en silex et par plus de 200 préformes de haches taillées. Une centaine de bois de cerfs ont également été découverts, servant de supports à des outils ils ont été préférentiellement utilisés pour le creusement des puits dans la craie, comme en témoignent les nombreux négatifs encore visibles sur les cuvelages des puits. Aucun autre vestige (faune, céramique…) n’a été retrouvé, attestant de la probable hyper-spécialisation du site vers des activités minières.
Une série de dates au radiocarbone par AMS, réalisée sur bois de cerf et sur charbons de bois, place l’occupation du site, en âge calibré, entre 3 700 et 3 650 avant notre ère, soit en plein développement du Néolithique moyen II.
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